Ghost in The Shell : SAC_2045 sort aujourd’hui sur Netflix
C’est le jour de lancement de la première série Ghost in the Shell par Netflix. Cette série a la particularité d’emprunter le character design de l’illustrateur maintenant très connu Ilya Kuvshinov. Etant fan de Ghost in the Shell depuis toujours et du style artistique de cet artiste, j’ai grand hâte de découvrir cette série.
Une adaptation Netflix en 3D…
La première saison est composée de 12 épisodes d’une durée de 24 minutes. Une seconde saison de 12 épisodes est déjà prévue pour couvrir l’intégralité de l’histoire. Elle est produite par I.G Production qui avait déjà travaillé sur les précédentes adaptations, et d’autres animés bien connus comme Evangelion. Elle est réalisée en collaboration avec Kenji Kamiyama qui travaillait déjà avec I.G Production sur Ghost in The Shell, et Shinji Aramaki (Appleseed, Albator...). Le nom « SAC_2045 » fait tout simplement référence à l’animé Stand Alone Complex de 2002, puisque l’histoire se déroule plus tard en 2045.
Si le mélange entre l’univers de Ghost in the Shell et l’artiste Ilya Kuvshinov m’intrigue, je dois vous avouer que j’ai du mal à me faire au rendu 3D de la série. C’est difficile de ne pas y voir ressemblance avec l’adaptation Netflix de Saint Seiya, qui en avait refroidi plus d’un. Ce qui est rassurant, c’est de voir que l’équipe de production qui a travaillé sur ce projet connait très bien la licence.
L’évolution de Ghost in The Shell dans le temps
Cependant, il est bon de souligner que le manga de Shirow Masamune de 1989 est passé par moult adaptations en animé et film avec des styles graphiques tous différents. Un film a même vu le jour en 2017 avec Scarlett Johansson qui avait interprété le major. D’une certaine façon, ces adaptions animées aux styles différents ont toujours su garder une cohérence avec l’univers et la personnalité des protagonistes. Ce n’est donc pas la première fois que l’on voit une adaptation avec un style particulier. Il arrivait même que le major changeait complètement d’apparence parfois, le corps et l’apparence physique n’étant pas quelque chose d’immuable dans GiTS. Voici quelques exemples de l’évolution de Motoko à travers les différents films et séries :
C’est aussi intéressant de voir différentes interprétations de l’univers cyberpunk de GITS à travers les années, même si je vous avoue préférer les anciennes adaptations sur ce point (Ghost in the Shell de 1995, S.A.C, Innocence,…). Si vous aimez cet univers là, je vous invite à jeter un œil sur mon article dédié à Liam Wong et ses photos futuristes qui ne manqueront pas de vous rappeler l’univers des films.
Il faut vraiment qu’ils arrêtent avec leur délire de 3D là ! Qu’ils continuent les dessins traditionnels, il suffit de regarder la qualité d’un Shingeki No Kyojin pour s’en convaincre … J’espère pour toi que ça fera pas une Saint Seiya pour le coup …
Je suis d’accord avec toi, j’ai bien peur que les productions en 3D ne sont pas prêtes de s’arrêter (surtout sur Netflix…)